croquis Abitibi - Val d'Or et alentours

Val d'Or, le nom même de cette ville évoque la richesse des ressources enfouies sous la terre. Rien d'étonnant que les mines aient laissé autant de traces dans la ville. Le village de Bourlamaque, avec ses petites maisons typiques en bois rond en est un bon exemple. Il y a tellement de neige, que les barrières sont presque totalement ensevelies.


Les rues elles-mêmes rappellent par leur nom cette activité. La rue Sigma est nommée en référence au nom d'une mine.


La statue du mineur veille fièrement sur les espaces publics alentours.


Les mines sont loin d'appartenir au passé en Abitibi et marquent profondément les paysages et la vie des habitants. Bien sûr elles apportent de l'emploi, mais on n'hésite pas pour cela à déplacer des parties entières de villages. C'est ce qui s'est passé pour la mine à ciel ouvert de Malartic, à quelques kilomètres de Val d'Or. Le filon d'or étant situé en partie sous les habitations, plusieurs dizaines de maisons ont du être déplacées. Juste à côté de l'église et tout le long de la rue principale s'élève un haut merlon de terre. Derrière cette ligne de démarcation, un énorme trou béant dont l'ouverture ne fait que commencer. Il fait plus d'un km de long et s'enfoncera à plus de 400 m de profondeur. C'est le royaume des camions géants et des tirs de mine (les blast). Et il est déjà question d'extension, ce qui impliquera probablement de dévier la route provinciale...


Je quitte l'observatoire de la mine à ciel ouvert et je flâne dans la rue principale. Les devantures des magasins ont des allures de western qui collent bien avec l'idée de ruée vers l'or. Les chevaux moteur ont cependant remplacé les montures des premiers pionniers.


Je poursuis ma route jusqu'à Vassan, sur la route d'Amos et je m'arrête devant le rouge pont champagne, un bel exemple de pont couvert. Ceux-ci étaient plutôt courants dans la région.


A Val d'Or, deux églises attirent l'attention : l'église ukrainienne en brique et la chapelle russe, avec un clocher à bulbe caractéristique.


Point de vue architectural, le restau "la fringale" vaut le coup d’œil. Un petit côté rétro qui évoque un peu l'Amérique profonde. Pas trop engageant avec ses multiples panneaux "à vendre" et son enseigne un peu défraichie. A l'intérieur, presque que des habitués. C'est sûr c'est loin d'être de la grande cuisine, mais cette cantine sans prétention dégage une ambiance bien sympathique.


Et pour finir, le bureau de mon oncle avec son calendrier du Ché.


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